Cette pièce qui récolte tous les éloges sera présentée chez nous le 23 mai - Centre de Création Diffusion de Gaspé

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14.05.2024
Cette pièce qui récolte tous les éloges sera présentée chez nous le 23 mai

Quelle chance nous avons de revoir Olivier Arteau et son équipe au Centre de Création Diffusion de Gaspé! C’est le fruit d’un long travail qui a mené à la création de Pisser debout sans lever sa jupe, dont une résidence chez nous en juin 2022 dans le cadre de Espaces Ouverts. Présenter à notre communauté des œuvres hors-norme, fortes et signifiantes fait partie de l’ADN du CCDG. Comme diffuseur nous sommes privilégiés d’avoir une communauté qui s’intéresse aux arts vivants et cultive ainsi le goût du risque.

Les critiques sont dithyrambiques et le spectacle a été présenté à guichet fermé plusieurs fois à Montréal et Québec. Nous vous déposons ici quelques extraits des très nombreux articles qui ont été écrits sur cette grande pièce. Pour acheter des billets, c’est ici. 

Des confessions désarmantes et des performances captivantes se trouvent au cœur de Pisser debout sans lever sa jupe. Grâce à la complicité de ses ami.e.s artistes, Olivier Arteau a créé un spectacle aussi audacieux que touchant. – Le Soleil

Se définir permet une forme d’activisme et de représentativité, mais «la quête ultime est d’être vu simplement comme un être humain», explique Olivier Arteau, auteur et metteur en scène de Pisser debout sans lever sa jupe. – Le Soleil

Tout ça est abordé avec humour, le mandat de la compagnie d’Olivier Arteau, le Théâtre Kata, étant de travailler l’autodérision. « C’est la base de mon travail : il faut savoir rire de nous-mêmes pour essayer de passer au travers. Je porte un regard critique sur ce qu’on est parce que c’est impossible d’être authentique. Je pense que l’authenticité n’existe pas en soi. On peut essayer d’être plus honnête, sincère. Mais on ne peut pas être authentique quand on est avec d’autres personnes. Dans cette quête de vouloir être encore plus soi-même, je pense qu’on se cadre dans divers silos très précis. »

Dans le récit de Pisser debout sans lever sa jupe se cache aussi le drame d’un personnage absent, dont ses amis n’ont pas su s’occuper. « Est-ce qu’à vouloir être tellement soi-même on en oublie de prendre soin d’autrui ? » se demande Olivier Arteau. Sa génération, dit-il, vit une « déconnexion entre le corps charnel et le corps pixelisé ». « On a grandi avec les écrans d’ordinateur, en regardant les gens sur des plateformes faire l’amour avant de le faire soi-même. Alors, je pense qu’on est une génération qui se cherche constamment, et à force d’être en quête de son propre soi, est-ce qu’on perd un peu de ce regard tourné vers les autres? » – Le Devoir 

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