Pour une première fois à Gaspé : « Je ne sais pas à quoi m’attendre! » - Centre de Création Diffusion de Gaspé

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06.04.2023
Pour une première fois à Gaspé : « Je ne sais pas à quoi m’attendre! »

Cet article est tiré du numéro d’automne 2022 de CCDG le magazine. Téléchargez-le dès aujourd’hui et lisez CCDG le magazine à la maison sur votre ordinateur ou tablette ou sur le pouce sur mobil.

Louis-Jean Cormier a grandi avec la musique pour devenir, d’abord avec Karkwa, puis en solo, l’une des figures de proue de la scène musicale québécoise. Un enfant de la Côte-Nord et de la Gaspésie, la vie a fait qu’il ne s’est jamais produit à Gaspé… Jusqu’à ce printemps!

Celui qui nous a donné Tout le monde en même temps, Si tu reviens et tant d’autres offrandes aux textes imagés et à la signature musicale unique s’arrête au CCDG le 19 avril prochain. Une première visite qui a des allures de retrouvailles.

Louis-Jean, tu es un gars de Sept-Îles et tu as passé beaucoup de temps en gaspésie. comment tu te sens à l’idée de jouer à gaspé?

Je suis souvent allé à Gaspé, que ce soit pour le Festival de Musique du Bout du Monde ou encore pour des shows au Brise-Bise. On tombe vite en amour avec Gaspé; il y a une vie artistique, un rush unique. La population participe, c’est spécial. J’ai joué à plusieurs endroits mais pas ici. Je pense qu’on va avoir une vraie rencontre, mais je sais sincèrement pas à quoi m’attendre!

Une chose est sûre, je suis un gars de gang, qui aime vraiment le monde. J’aime la communion, la communication avec le public. Je pense qu’on pourrait avoir un beau party de cuisine!

Parle-nous de ta présente tournée, les passages secrets 2. en quoi elle se distingue de tes autres spectacles?

Le nom est inspiré du Show caché de mon ami Louis-José Houde. Je vois un peu Les passages secrets 2 comme une tournée troubadour, un chansonneur ou un homme-orchestre qui s’arrête dans des petits théâtres. Je m’ennuyais de ça, les salles du ROSEQ, le contact le fun et intime avec le public. Je suis seul sur scène et je joue des pièces de mes deux derniers albums [Quand la nuit tombe et Le ciel est au plancher], mais je puise aussi dans le répertoire du Treizième étage, qui fête ses 10 ans, et ailleurs. Je joue tout ce que je veux, seul avec ma guitare, le décor et les éclairages. C’est mon show préféré à vie, la connexion ultime!

Tu collabores avec l’artiste innue kanen en plus d’y participer dans un duo pour la chanson nimueshtaten nete. qu’est-ce qui t’a amené à cette collaboration?

Encore une fois, c’est une histoire de communion. J’aime la collaboration, des artistes qui se nourrissent. J’aime la réalisation et tout le partage et l’échange d’idées que ça implique. C’est Elisapie qui m’a invité à collaborer avec Kanen. La communauté innue est très présente dans ma région – je jouais au hockey avec eux plus jeune, c’était des méchants bons joueurs! – et, en cette ère d’universalité, je veux aider à faire tomber les barrières.

Ça tombe bien, des barrières, il n’y en aura aucune le 19 avril au CCDG. On vous attend!

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