Membre du conseil d’administration du CCDG, conseiller élu à La Nation Micmac de Gespeg, coordonnateur à l’Association de gestion halieutique autochtone Mi’gmaq et Malécite (AGHAMM), projets de recherche en lien avec la pêche et beaucoup plus, Yan Tapp porte de nombreux chapeaux. Représentant influent des communautés micmaques de la Gaspésie et engagé dans tout ce qui touche aux dossiers de la chasse, de la pêche et de l’occupation du territoire, c’est aussi son amour de la culture qui l’a amené à s’impliquer au CCDG.
« J’aime ce qui touche aux arts et à la culture et j’ai souhaité apporter ma contribution et mon bagage au CCDG, dit le natif de Gaspé. Le contexte social aidant, je veux créer plus d’ouvertures et d’échanges et faire découvrir davantage la culture autochtone au public. »
Or, les défis sont grands. Certaines communautés, comme la Nation Micmac de Gespeg de laquelle est issu Yan, ont perdu beaucoup de leur héritage culturel et les moyens d’exprimer leur identité par les arts se font rares. Malgré tout, Yan demeure optimiste: « Je crois fermement à l’importance du dialogue et je me sers de mes liens et de mes connaissances pour faire le pont entre le public, les communautés autochtones et les artistes des Premières Nations. »
En se joignant au conseil d’administration du CCDG, Yan avait également un autre objectif en tête: que Gaspé devienne une destination pour les artistes autochtones de partout au Québec. « Avec le CA et toute l’équipe de Josée Roussy [directrice générale du CCDG], je veux trouver la recette pour tisser des liens et créer une cohabitation culturelle entre les communautés autochtones de Gaspé et d’ailleurs. J’aimerais que nos façons de faire et de vivre, tant au quotidien que par les arts, soient mieux connues et qu’un dialogue s’établisse entre tous et toutes. »
Pas une mince tâche… Par chance, Yan Tapp, comme en fait foi sont CV, carbure aux projets ambitieux!