Deux résidences de création donnent le coup d’envoi à la programmation 2022-2023 du CCDG - Centre de Création Diffusion de Gaspé

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09.08.2022
Deux résidences de création donnent le coup d’envoi à la programmation 2022-2023 du CCDG

Pour mettre la table en vue de la prochaine saison, le Centre de Création Diffusion de Gaspé est l’hôte de deux résidences de création uniques qui illustrent l’importance qu’accorde le CCDG à la promotion de la diversité sous toutes ses formes et à la mise en valeur des artistes d’ici.

Dès le 14 août, l’artiste et chorégraphe Aurélie Pedron sera des nôtres pour FORÊT, un projet de création avec quatre performeurs.ses non-voyants et deux performeuses voyantes. Aurélie et ses acolytes s’intéressent ici aux compréhensions non-conventionnelles de la vue, à la vision en tant que processus complexe qui reste à découvrir : le mouvement comme manière de voir.

FORÊT se développe dans l’obscurité et le seuil de visibilité. Nous cherchons à renverser les paradigmes du regard et du spectacle. À travers cette nouvelle manière d’appréhender l’espace et les autres, qu’est-ce que nous composons, ensemble?

Faites connaissance avec les performeurs.ses au lien suivant. Les présentations sont parfois en français, parfois en anglais, mais toujours authentiques et touchantes. La résidence de création est rendue possible entre autres par une bourse de La danse sur les routes du Québec dans le cadre du Réseau de résidences de La DSR.

Puis, un immense talent d’ici, l’autrice Marie-Ève Trudel Vibert, sera en résidence du 21 au 23 août. Marie-Ève, accompagnée d’Alexa Sicart (comm/stratège) et de Mathieu Boudreau (réalisateur-producteur), travaillera à l’adaptation de son premier roman autofictif, La fille de Coin-du-Banc, sous forme de scénario de court-métrage.

« Porter mon roman à l’écran, c’est toucher à un plus large public, c’est jouer avec un nouveau matériau. C’est passer outre les barrières de la langue et le degré de littératie. C’est augmenter son niveau d’accessibilité et d’acceptabilité, affirme l’autrice. La chute du récit étant brutale, et difficile à saisir, j’ai l’intention, à l’aide du court-métrage, de répondre aux questionnements de mon lectorat – mon premier public – tout en m’ouvrant aux cinéphiles. »

Toujours selon Marie-Ève, le passage dans la « boîte noire » que symbolise le plateau du Centre de Création de Gaspé offrira aux artistes un certain isolement, une sorte de bulle, pour faciliter la révision du scénario, tout en essayant des choses sur la scène. La dramaturge et scénariste Michelle Allen, qui siège au conseil d’administration du CCDG, a accepté de poser son regard et son expertise sur le scénario dans un élan d’accompagnement.

Photos: à gauche, Marie-Ève Trudel Vibert (crédit Alexandre Cotton) et, à droite, Aurélie Pedron.

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