Cet article est tiré du numéro d’automne 2022 de CCDG le magazine. Procurez-vous votre copie à l’une de ces adresses de confiance ou téléchargez-le en format numérique!
Le directeur artistique des Grands Ballets, Ivan Cavallari, est un talent créatif célébré mondialement. Né à Bolzano en Italie, il a notamment été formé au légendaire Bolchoï de Moscou, avant d’entamer une carrière de danseur exceptionnelle au Ballet de La Scalla, puis au Ballet de Stuttgart.
Son parcours prestigieux et ses réalisations comme chorégraphe en ont fait un directeur artistique acclamé de par le monde. La question se pose alors: au-delà de la renommée de la compagnie, pourquoi choisir les Grands Ballets? « Je cherchais d’abord un endroit où on m’accorderait la liberté et l’indépendance créative nécessaire pour grandir artistiquement, confie Ivan Cavallari à CCDG le magazine. Les Grands Ballets m’offraient cela, de même qu’une identité forte sur laquelle bâtir pour réaliser ma vision. »
En plus de son approche unique et moderne des oeuvres classiques, son engagement envers les talents locaux (il a fait de l’École supérieure de ballet du Québec une véritable pépinière pour les Grands Ballets) et les tournées de sa prestigieuse compagnie hors des grands centres en font un directeur artistique ancré comme peu d’autres dans sa communauté d’adoption.
Le 5 novembre prochain, Gaspé a d’ailleurs la chance d’accueillir pour la toute première fois les Grands Ballets. « Il s’est écoulé 25 ans depuis la dernière tournée des Grands Ballets en région. Je trouvais important de rendre le ballet accessible un peu partout, pas seulement à Montréal ou dans les grands centres. Comme discipline et comme institution, je ne veux pas qu’on se fixe de limite », ajoute-t-il.
UNE TOURNÉE INÉDITE DÉBUTANT À GASPÉ
La prestation des Grands Ballets à Gaspé donne le coup d’envoi d’une mini tournée de quatre villes de l’est du Québec. La compagnie présentera un programme mixte de ballet classique et de danse contemporaine, de créations récentes de figures de la nouvelle génération et d’extraits du répertoire.
« L’idée première du spectacle est de présenter plusieurs styles différents et de proposer un équilibre qui permet à tous et toutes d’y trouver leur compte », conclut il direttore artistico.
Au programme, mentionnons la 7e symphonie (2e mouvement) d’Uwe Scholz, Les bourgeois de Ben Van Cauwenbergh, Requiem (5e mouvement) d’Andrew Skeels, Fukuoka de Marcos Morau, et des extraits des Quatre Saisons de Mauro Bigonzetti et de Casse-Noisette (Tchaikovsky).
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